siiAn suit à partir de 1993 des études de composition, orchestration, et guitare classique, aux Conservatoires de Rennes, Bourg-La-Reine, et Paris Xème. Diplômée en composition-orchestration, elle suit parallèlement une formation en musiques anciennes, médiévales et de la Renaissance, ainsi qu'en musiques modales méditerranéennes, auprès de Henri Agnel. Entre 2001 et 2013, siiAn se consacre à l'écriture de chansons, dans la sphère des musiques actuelles, concrétisée par trois albums (Du Large, La Dorsale, Après l'Indien), et de nombreux concerts en France et à l'Etranger.

 

Pendant toutes ces années, siiAn s'intéresse de très près aux musiques modales de Méditerranée, d'Asie Centrale, et d'Inde du Nord. Elle apprend en Europe le rubab afghan auprès de Daud Khan Sadozaï, Efren Lopez, et Homayoun Zahfar, s'initie au oud à Istanbul auprès de Nicolas Royer-Artuso, approche les répertoires indiens au cours de master-classes auprès de maîtres de la musique hindustani, s'imprègne des musiques traditionnelles du Maghreb et d'Europe Centrale au cours de nombreux voyages.

 

Ayant à coeur de partager avec le public l'amour de ces grands répertoires, elle entreprend en 2013 un travail d'interprétation et d'arrangement de chansons afghanes, rajhastanis, rroms, bulgares, arabes, irlandaises: ce sont les albums et concerts Un Tour Ailleurs (avec Gaëtan Samson et Géraldine Le Boulch, 2014) et Périples (avec Erwan Tassel et Géraldine Le Boulch, 2018). Dans ce cadre, elle rencontre de jeunes et moins jeunes réfugiés afghans, qui l'épaulent dans ses recherches et son travail d'interprétation. Elle mène le même travail sur les textes auprès de personnes originaires du monde arabe, d'Europe Centrale, ou du Rajasthan.

 

 siiAn travaille aujourd’hui sur une exploration des rythmes, timbres, et modes d'Asie Centrale, d'Inde, et du Maghreb, et sur leurs possibles liens avec une musique occidentale actuelle. Une écriture musicale mise en oeuvre pour les spectacles La mémoire des Eaux (Cie La Bao Acou, théâtre, 2018), et D'où mais vers où (Cie Alban dans la Boite, danse, 2020).

 

Le répertoire du concert Fugue, proposé à partir de 2022 et trio et en solo, se situe à ce point de rencontre et de suspension, là où se reflète la richesse et l'âpreté de notre monde. Il associe de grandes chansons du répertoire afghan, sur des poèmes de Rumi, Saadi, Sarban, à la mise en musique de poèmes de Salah Jahine, Adonis, Homère, Oma Hazar, ...

 

L'expérience acquise en tant qu'ingénieur du son pour France Télévision lui a par ailleurs permis de construire le concert … et les oiseaux, à partir de chants d'oiseaux enregistrés par Géraldine Le Boulch sur le site maritime de Beauport.

 

Elle mène enfin régulièrement des actions d'éducation artistique et culturelle auprès de différents publics, et adresse aux tout-petits le concert Tout Petit Kiosque, émerveillée par la réceptivité insoupçonnée des enfants âgés de quelques mois seulement.

 

siiAn monte en 2023 un quintet autour de ses compositions, pour un nouvel album prévu fin 2024, et pour le projet Danse cours crie / concert en mouvement.

 

Instruments: chant / guitares électriques et acoustiques modifiées / rubab afghan / percussions

 

Albums: Du Large / La Dorsale / Après l'Indien / Un Tour Ailleurs / Périples

 

Musiques de films : Le Périmètre et Co-Que-Li-Cot, de Cédric Michel


 

Après des études de Lettres modernes et quelques années au sein de l'Éducation nationale, passionnée par les arts et le spectacle vivant, Géraldine suit une formation de technicienne son, et intègre la Cie de siiAn en 2008.

 

Parallèlement à son travail de sonorisation des concerts et d'enregistrement des albums de siiAn (Après l'Indien, Un Tour Ailleurs, Périples), Géraldine apporte au coeur de cette collaboration une réflexion permanente sur la musique, l'écriture, les arts du spectacle vivant, et contribue directement à l'élaboration et la concrétisation des projets artistiques de siiAn.

 
Sa rencontre avec la Cie Bao Acou se fait sur le spectacle « Je (se terre) », qu'elle sonorise à partir de 2016, notamment pour le Festival d'Avignon. Géraldine travaille avec Cédric Michel sur la prise de son et le mixage de ses films documentaires (Co-Que-Li-Cot, Le prince aux mains d'argent ). Elle réalise en 2018 la mise en espace sonore de la pièce La mémoire des eaux de La Bao Acou, puis en 2018/2019, enregistre les oiseaux du site de l'Abbaye de Beauport, pour le spectacle "...et les oiseaux", dont elle réalisera également la mise en espace sonore (quadriphonie).

 

Régisseuse d'une des scènes du Festival Interceltique de Lorient depuis 2012, Géraldine collabore par ailleurs régulièrement avec des théâtres, centres culturels, et festivals en Bretagne.


Flûtiste et batteur, Erwan Tassel se passionne d'abord pour le Jazz, qu'il étudie de 1997 à 2002 au Conservatoire de Saint-Brieuc, dans la classe de Jazz dirigée par Jean-Philippe Lavergne. Il y étudie l'harmonie, le rythme et l'analyse musicale. Au cours de cette formation il participe à de nombreuses master-class autour de maîtres tels que Ricardo Del Fra, Didier Lockwood, Charles Lloyd, Simon Goubert...


Après cet apprentissage, il joue dans plusieurs formations de jazz (Zoltan Quartet), mais également dans des formations dont la musique est d'inspiration traditionnelle: Louzou (musique bretonne), Beaj (musiques de l'Est), Multumesc (musique de l'est), Trio Choro (musique brésilienne), 67 Ha (musique malgache), Griojaz (swing manouche), Mata Hari (afro-beat).


Aujourd'hui, cette double inspiration fait partie intégrante de son travail : à la recherche d'une musique ouverte et enracinée, trait d'union entre les cultures, qui soit à la fois exigeante et curieuse.


Benoît Josse a étudié la musique savante en même temps que pratiqué et défendu une musique populaire. Il achève sa formation de violoniste au conservatoire de Rennes.

 

Il se produit depuis dans différents festivals en France et à l'étranger : Matamoroson à Santiago de Cuba, Django Fest de Seattle, la fête de la Merce à Barcelone, au Gipsy jazz de Nouméa, au bal de charité de la princesse de Monaco... Mais aussi dans des salles parisiennes telles que l'Olympia, le cirque Bouglione, le Divan du monde...

 

Sa quête d'une expression personnelle et ses rencontres l'amènent à aborder de nombreux styles musicaux : irlandais, klezmer, cubain, musique classique, baroque et contemporaine sous la direction de Gildas Pungier et de Yves Krier. Il découvre à Paris le jazz manouche et la musique tsigane au sein d'un orchestre roumain avec la chanteuse Norig. Il est ainsi tour à tour soliste et musicien d'orchestre.

 

Les musiciens qui l'ont marqué sont de ceux qui allient science et tradition, écriture et spontanéité, et qui tissent des liens entre différentes cultures tels que Nedim Nalbantoglu ou Sébastien Giniaux.

Vous pouvez l'entendre aux côtés de Laurent Morisson, Maryll Abbas, Gonzalo Gudiño, Pierrot des Roulottes dans la rallonge, et siiAn.


Florian Bellec grandit dans un milieu où musique et spectacle vivant ont toute leur place; jeune,il est sensibilisé aux musiques du monde et se découvre un intérêt croissant pour le rythme et les instruments de percussion, qu'il pratique d'abord en autodidacte. C'est vers les musiques orientales qu'il se tourne. Ses affinités avec la musique persane et en particulier avec le Tombak (Zarb), percussion caractéristique de cette culture musicale, décident de son parcours. Il se formera auprès de maîtres de cet instrument; Madjid Khaladj, Pedram Khavarzamini, Djamshid Chemirani.

 

En parallèle et de manière complémentaire, il a travaillé avec Antoine Morineau, autre spécialiste du Tombak, ouvert à la musique savante indienne et à une utilisation plus contemporaine de l'instrument. Cette immersion dans la musique persane l'amène à pratiquer d'autres instruments dont le Dafavec Ershad Tehrani et Mohsen Taherzadeh. Depuis quelques années, il a décidé de s'initier au Riqq, percussion phare du monde arabe, auprès d'Adel Shams Eldin.

 

 

Depuis 2013, Florian aime chercher et développer des liens entre différentes cultures musicales. Il intègre ses instruments orientaux au sein d'un ensemble de musique ancienne avec Alba Dolce. Il participe à la création de 2 projets tissant des liens entre la musique du Moyen Orient et de la Bretagne, Tayir et dernièrement l'Orchestre du Caravansérail. Les rencontres et son envie de mêler ses instruments traditionnels à divers univers, l'amène à collaborer au sein d'un spectacle jeune public (compagnie Liratouva), de spectacles de rue et tout récemment d'un projet de danse contemporaine, le Bal Fauve. Il rejoint l'équipe de siiAn au printemps 2023.


Gwenaël Piel débute son parcours de musicien au conservatoire départemental de Saint-Nazaire. Il commence la pratique de la bombarde auprès de Nathalie DRANT, puis la clarinette classique auprès de Fabrice Arnaud-Crémon.

 

Dans cette continuité, il décide de s’orienter professionnellement dans le domaine de la musique en intégrant la faculté de musicologie de Rennes 2, ainsi qu’en poursuivant son cursus au conservatoire de Saint-Nazaire, et obtient son diplôme d’études musicales en 2016. Il intègre ensuite le Pont supérieur où il est diplômé d’un DNSPM en 2019. Il profite de son passage dans cette formation pour s’essayer à la clarinette basse ainsi qu’au biniou.

 

Se définissant comme musicien-curieux, il multiplie les rencontres, les voyages et les expériences musicales. Il poursuit actuellement son parcours au Pont Supérieur, dans une formation menant au diplôme d’état d’enseignant des musiques traditionnelles.

 

Il se produit sur scène et dans les festou-noz, dans le duo Piel/Lemoine, mais aussi dans diverses formules de sonneur de couple que ce soit au biniou ou à la bombarde. Depuis 2019 il intègre la compagnie de spectacle de rue Sonjeveyés.

 

Il enseigne également la bombarde et la clarinette à l’école de musique dBdB de Saint-Péran, et au Cercle Montfortais.

Il rejoint l'équipe de siiAn au printemps 2023.

 

 

Marie Pilorget entre dans la danse dès son enfance avec les claquettes, au sein des P’tits loups du jazz, elle y chante aussi et y découvre le plaisir de la scène. En grandissant dans un quartier riche de sa diversité culturelle, elle ouvre sa pratique aux danses traditionnelles issues d’Afrique, des Caraïbes ou d’Amérique Latine. De façon informelle, les jeunes se retrouvent régulièrement autour de la danse, dans des partages mutuels. Elle est marquée, par les caractères ancré, clownesque et libérateur de certaines de ces danses.

 

En devenant animatrice socio-culturelle, elle y inclut ses passions. Avec les plus petits, elle trouve un intérêt dans le développement de personnages clownesques et jeux de rôles. Avec les plus grands, elle propose des ateliers de danse, où les jeunes partent de la musique et de leur propre danse, pour monter ensemble des chorégraphies. L’idée est de trouver des espaces où l’on s’autorise à être.

 

Pour enrichir son travail, elle participe, depuis deux ans, aux formations, rencontres et plus récemment, interventions, de la Cie « Si les sardines avaient des ailes », autour du Clown-acteur social et du Théâtre de l’Opprimé. Pratiques médiatrices, qui favorisent l’expression individuelle de chacun. Elle a intégré également, la formation professionnelle en danse du Lieu, à Guingamp, qui en plus de la richesse des propositions artistiques, inscrit la danse dans une pratique inclusive, auprès, notamment, de personnes porteuses de handicapes où de personnes résidant en EPHAD.

 

Elle est également flûtiste, au sein de la WASO, fanfare trégoroise, où se mêlent musique, danse et clowneries, dans une proximité avec le publique, pour son plus grand plaisir !

 

Marie rejoint de projet "Danse cours crie / concert en mouvement" de siiAn en 2024.